Présentée par le Ministère des Antiquités égyptiennes à la Grande Halle de la Villette, cette exposition immersive dévoile plus de 150 pièces maîtresses, dont 50 voyagent pour la première fois hors d’Égypte.
Le parcours débute par la projection sur un écran à 180° d’un film qui transporte les visiteurs dans la Vallée des Rois au début des années 1920.
Ils revivent les fouilles poursuivies avec obstination par Howard Carter pendant sept ans, à la recherche du tombeau de Toutânkhamon. Les visiteurs remontent ensuite le temps pour se retrouver au 14e siècle avant Jésus-Christ, époque de la XVIIIe dynastie égyptienne : avec une surface de 1 500 m² et 9 salles à parcourir, la scénographie de l’exposition offre aux visiteurs une immersion exceptionnelle. Les œuvres exposées évoquent la vie et la mort de Toutânkhamon, ainsi que les préparatifs du voyage du pharaon défunt vers l’au-delà.
Expo du siècle
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Parmi les grands musées qui exposent l’archéologie égyptienne hors d’Égypte (Turin, Berlin, Londres, New-York, Boston...), le musée du Louvre et son département des Antiquités égyptiennes (DAE) est l’un des plus riches. Il offre à ses visiteurs de vastes collections constituées de sarcophages, papyri, stèles, statuaire, reliefs, bronzes, mobilier et textiles.
Contrairement à l’idée reçue, les collections du département des Antiquités égyptiennes n’ont pas été constituées grâce à la campagne d’Égypte de Bonaparte, menée entre 1798 et 1801. C’est plus tard, en 1826 sous le règne de Charles X, que le Musée royal se voit doté d’une division des monuments égyptiens. Après avoir travaillé à la création du musée de Turin, Jean-François Champollion réussit en effet à convaincre les autorités françaises d’acheter de grandes collections privées, provenant pour la plupart de consuls européens en poste en Égypte (Salt et Drovetti notamment), pour des raisons marchandes ou diplomatiques. Par ordonnance royale du 15 mai 1826, Champollion est nommé conservateur du nouveau département au Louvre, qui est inauguré le 15 décembre 1827. À sa mort, en 1832, la section perd temporairement son autonomie et son rythme d’acquisitions qu’elle retrouve autour de 1849.
À partir de la seconde moitié du XIXe siècle, le musée enrichit ses collections grâce aux dons du gouvernement égyptien selon le régime du partage des objets de fouilles. Ainsi, à la suite des campagnes effectuées en Égypte par Auguste Mariette, une partie de ses découvertes entre au Louvre. Entre 1852 et 1853, en une seule année, ce dernier reçoit près de 6 000 objets, parmi lesquels l’emblématique Scribe accroupi. Dans la première moitié du XXe siècle, c’est aussi par le biais des partages de fouilles que les statues royales d’Abou Roach, l’ensemble funéraire d’Assiout, les trésors de Tôd et de Médamoud, les objets de la vie quotidienne de Deir el-Medineh et les portraits d’Antinoé viennent rejoindre les collections du Louvre. À cette époque, la collection s’enrichit également par des achats auprès d’antiquaires, tant en Égypte que sur le marché de l’art européen.
La pratique du partage des fouilles tombe en désuétude et cesse à partir de 1981. En revanche, la collection continue de s’accroître par les transferts de collections, les dons, les legs et les achats. Ainsi, en 1907, une grande partie du fonds du Cabinet des Médailles de la Bibliothèque nationale est transférée au Louvre et en 1948, les collections égyptiennes du musée Guimet font à leur tour leur entrée au Louvre. source : louvre.fr
Dans l’Égypte ancienne, les Hommes vivent en harmonie avec la nature, qu’ils observent avec une extraordinaire attention.
Ils entretiennent notamment un rapport tout à fait singulier avec les animaux.
Le Louvre-Lens révèle pour la première fois toutes les facettes de ce lien si particulier qui unit les Égyptiens au monde animal.
À travers 430 œuvres, l’exposition ressuscite une faune aujourd’hui en partie disparue d’égypte, et rappelle à quel point son rôle est essentiel dans la civilisation pharaonique.
Les animaux sont omniprésents dans la vie quotidienne des anciens Égyptiens. Ils sont chassés, élevés ou domestiqués, mais également sacrifiés ou vénérés. Ils sont tour à tour denrée alimentaire, moyen de transport, remède médical, compagnon et objet de culte.
Très rapidement, les Égyptiens s’emparent aussi des animaux pour exploiter de diverses manières les images symboliques que chacun d’entre eux véhicule. C’est ainsi que la figure animale est utilisée pour traduire des idées, dans un langage qui peut être rédigé ou représenté. Elle constitue à ce titre un pilier de la pensée égyptienne, qu’elle soit religieuse, funéraire ou politique.
L’exposition propose au visiteur une double approche, à la fois pédagogique et esthétique.
Elle permet tout d’abord l’acquisition de connaissances au fil d’un parcours structuré en neuf sections thématiques. Celui-ci offre une progression logique, de la simple perception matérielle de créatures réelles évoluant dans leur milieu naturel, à leur transposition dans le langage codifié de la pensée égyptienne. Au fil des différentes séquences, le sujet central de la figure animale permet d’aborder de nombreux aspects de la civilisation égyptienne, tels que l’élevage, l’écriture, les divinités ou encore les rites funéraires. Il permet aussi d’en couvrir toute la chronologie, de la fin de la préhistoire jusqu’à l’époque romaine.
L'année 2021 marque le bicentenaire de la naissance du grand égyptologue boulonnais Auguste Mariette, le jardin situé au pied des Remparts a été totalement restructuré et étendu. Pyramide de Saqqarah, représentation du Nil, bassin à lotus, palmeraie et obélisque monumental s’ajoutent à la statue au socle pyramidal et la barque solaire déjà présentes.
Un jardin éphémère pharaonique était également à découvrir devant l’hôtel de ville : allée des Sphinx, jardin égyptien, palmiers, statues jumelles du dieu Horus, obélisques et hiéroglyphes tel était le programme.
Le 6 novembre 2021 je suis partie avec ma petite famille sur les traces d'Auguste Mariette dans sa ville natale de Ville de Boulogne-sur-Mer ...
"Le Scribe, les yeux dans les yeux" au Louvre-Lens.
Du 11 mai 2022 au 19 septembre 2022.
Une exposition entièrement dédiée à l’histoire du Scribe accroupi, joyau des collections du département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre.
Cette exposition est l’occasion pour le Louvre de présenter le scribe, son époque et son statut, mais aussi les mystères qui l’entourent. Car l’identité de ce personnage ayant vécu il y a 4500 ans reste inconnue.
Cette fascinante sculpture aux yeux de cristal quitte le Louvre pour la première fois. Installé dans la Galerie du temps puis dans le Pavillon de verre au mois d’avril, le Scribe rejoindra ensuite l’exposition Champollion. La voie des hiéroglyphes.