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Temple d'Amon à Louxor :

est un temple égyptien voué au culte d'Amon. Situé au cœur de l’ancienne Thèbes, il fut construit pour l’essentiel sous les XVIIIe et XIXe dynasties. Il était consacré au dieu dynastique Amon sous ses deux aspects d’Amon-Rê céleste et d'Amon-Min (divinité ithyphallique). Les parties les plus anciennes actuellement visibles remontent à Amenhotep III et à Ramsès II. Par la suite, de nouveaux éléments furent ajoutés par Chabaka, Nectanébo Ier et les Lagides.

Karnak :

Karnak est un site touristique et de fouilles égyptologiques conduites depuis 1967 par le Centre franco-égyptien d'étude des temples de Karnak. Composé de plusieurs temples et situé en Égypte, sur la rive droite du Nil, au nord de la ville de Louxor, à proximité du village d'El-Karnak, le complexe qui s'étend sur deux kilomètres carrés regroupe plusieurs temples principalement réunis en trois enceintes et classés depuis 1979 au patrimoine mondial de l'UNESCO. La plus grande de ces enceintes renferme le temple le plus imposant, celui d'Amon, qui faisait l'objet du culte le plus intense de ce site1. Karnak était relié à un autre temple d'Amon situé plus au sud à Louxor, l'antique Thèbes, par une chaussée rectiligne de près de trois kilomètres de longueur et bordée de sphinx.

Ramesséum :

Le Ramesséum est le temple funéraire de Ramsès II, situé dans la nécropole thébaine, en face de Louxor, en Égypte. Ainsi nommé par Champollion, le « château de millions d'années » constituait l'endroit où le renouvellement de l'essence divine de pharaon était célébré.On y trouvait le temple, entouré de bâtiments pour les célébrations des fêtes, des bureaux administratifs, maisons de prêtres, atelier, entrepôts et un palais où résidait Ramsès lors de sa venue sur le site.

 

Temples d'Abou Simbel :

Les temples d'Abou Simbel sont deux temples de l'Égypte antique construits par le pharaon Ramsès II (-1304 / -1213, XIXe dynastie) pour son culte ainsi que celui de dieux égyptiens et de son épouse Néfertari à Abou Simbel, en Égypte, au nord du lac Nasser sur le Nil, à environ soixante-dix kilomètres de la deuxième cataracte du Nil. Ce joyau de l'Égypte antique, véritable héritage d'une grandeur passé des pharaons, a failli disparaître : le gouvernement égyptien fit le choix de faire édifier un immense barrage, juste avant Abou Simbel, menaçant d'engloutir à jamais des centaines de villages actuels et des dizaines de haut lieux historiques, comprenant les temples de Ramsès II en Nubie. Si ce choix paraît à première vue dramatique d'un point de vue archéologique, il faut considérer les ressources qu'a pu apporter cette construction à l'Égypte, valorisant son développement économique et culturel.Si trois projets étaient alors considérés pour sauver les temples, un seul s'imposa comme la meilleure solution. Sous l'impulsion de l'UNESCO, dont l'Égypte et le Soudan avait demandé l'aide, l'initiative fut prise en 1965 d'engager des travaux tout aussi pharaoniques que la construction elle-même des temples : leur découpage, et leur déplacement sur des îles plus hautes, épargnées par la montée des hauts qu'allait engendrer le grand barrage.Le projet secoua pendant longtemps les ingénieurs du monde entier : Allemands, Français, Italiens, Suédois et Égyptiens se lancèrent dans la mise en place de digue provisoire encerclant les sites le temps de leur démontage, dont celle d'Abou Simbel devait atteindre 350 mètres de long ; les temples furent ensuite détachés de la colline à laquelle ils étaient rattachés, avant d'être découpés en plus de mille blocs pesant chacun de dix à trente tonnes.Une coupole de béton fut érigée soixante-cinq mètres plus haut pour accueillir une nouvelle montagne, et y réimplanter les temples, en respectant l'orientation originelle, et en masquant les marques de découpe.Avec plus de quarante-deux millions de dollars, le projet de sauvetage des temples de Nubie s'acheva le 10 mars 1980, tandis que les travaux à Abou Simbel finirent le 22 septembre 1968.

 

 

Philæ

Philæ est une île d'Égypte submergée dans les années 1970. Jusqu'en 1974, elle contenait les ruines des temples et d'une ville antique égyptienne. Déjà dégradés par plusieurs décennies d'immersion saisonnière sous les eaux du lac de retenue de l'ancien barrage d'Assouan et menacés d'un engloutissement définitif avec la mise en service du haut barrage d'Assouan en 1970, les temples ont été déplacés et remontés entre 1974 et 1976 sur l'île voisine d'Aguilkia qui a été remodelée pour l'occasion. Depuis l'opération, seul le point culminant de l'ancienne île de Philæ émerge du lac sous la forme d'un rocher. Philæ était une ville antique égyptienne du premier nome de Haute-Égypte, le nome « du Pays de l'arc (ou du Pays de Nubie) » (tA-sty). Elle abritait un temple d'Isis, l'un des mieux conservés de l'Égypte antique, dont la construction est commencée par l'un des derniers pharaons égyptiens, Nectanébo Ier, et terminée par les Romains. Le temple reste voué au culte de la déesse et est fréquenté par les Blemmyes, une tribu nubienne, jusqu'au milieu du vie siècle lorsqu'il est transformé en église copte sur ordre de l'empereur Justinien. Avec l'arrivée du tourisme de masse en Égypte, Philæ est devenue l'une des destinations les plus populaires du pays attirant plusieurs milliers de visiteurs chaque jour en haute saison.

Temple de la reine Hatchepsout (Deir el-Bahari)

Hatchepsout était reine-pharaon, la cinquième femme a régner pendant la XVIIIe dynastie. Hatchepsout, fille de Thoutmôsis Ier et de la Grande épouse royale Ahmès, s’etait fait élever un temple funéraire, au XVe siècle (soit vers les -1450 avant J. C.), à Deir el-Bahari dans une falaise de la montagne thébaine. Le temple funéraire de la reine Maâtkarê Hatchepsout était dédié au dieu Amon, et aux dieux Anubis et Hathor (déesse du plaisir et protectrice des femmes) * Deir el-Bahari : complexe funéraire, composé de temples et de tombes, situé sur la rive gauche du Nil en face de la ville de Louxor.

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