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Stéphanie S.

Divinités de l'ancienne Égypte


Les dieux égyptiens étaient la personnification des éléments naturels, des événements de la vie et des sentiments. Le panthéon égyptien fut l’un des plus imposants du monde. Pour eux, les dieux habitaient sur terre (dans les temples), et il fallait les honorer pour qu’ils continuent à y résider. Pour cela ils priaient, dansaient, chantaient et leur apportaient des offrandes de nourriture et d’objets précieux. Seul Akhénaton, connu sous le nom du pharaon hérétique, imposa, durant son court règne, la religion monothéiste du disque solaire Aton. Durant les cinq mille ans de l’histoire de l’Égypte pharaonique, la religion n’a que peu évolué. Cependant, selon les périodes, certains dieux sont devenus prédominants alors que d’autres passaient au second plan. De plus, chaque culte étant originaire d’une région différente, la place de chaque dieu variait aussi selon la région. Source : http://www.histoiredumonde.net

« La Dévoreuse de cœurs »  Créature unique de la mythologie des anciens Égyptiens.  Le nom de ce monstre femelle, qui ne faisait l'objet d'aucun culte, est cité dans le Livre des morts. C'est un animal hybride qui possède la tête d'un crocodile, le corps, la crinière et l'avant-train d'un lion (ou d'un léopard), et l'arrière-train et les pattes d'un hippopotame. Au service du Juge des enfers, l'Ammut se tient sous la balance sur laquelle sont pesées les âmes des défunts et dévore le cœur de ceux dont l'âme, chargée de trop de péchés, est trouvée plus lourde que la plume de Maat. Cette mort éternelle était la terreur des anciens Égyptiens. Source : larousse.fr

Dieu égyptien de Thèbes.  La gloire de Thèbes, capitale du Nouvel Empire, fit de ce dieu local une divinité impériale dont les prêtres constituèrent une caste très influente. La destruction de Thèbes par les Assyriens (664-663 avant J.-C.) sonna le glas du culte d'Amon.  Source : larousse.fr

Déesse probablement d'origine nubienne, mais qui fut adoptée par les anciens Égyptiens dès une très haute époque.  Elle résidait dans l'île de Séhel (près de la première cataracte) et formait une triade avec Khnoum et Satis, dont elle était peut-être la fille ; mais les rapports entre ces divinités ne sont pas clairs. Elle partageait avec Khnoum et Satis la même influence sur le Nil et pouvait agir sur la crue.  Elle était représentée comme une femme coiffée d'une haute touffe de plumes. Elle était aussi adorée sous forme d'une gazelle à Komir, au sud d'Esneh (dont le temple était dédié à Khnoum). Source : larousse.fr

Dieu égyptien, adoré sous la forme d'un chacal (ou d'un chien sauvage) ou sous la forme humaine avec une tête de chacal.  Grand dieu funéraire de l'Ancien Empire, il fut par la suite supplanté par Osiris. Source : larousse.fr

Dieu de l'ancienne Égypte adoré sous la forme d'un taureau sacré. À leur mort les taureaux sacrés étaient embaumés et solennellement ensevelis dans un tombeau.  Mais Apis mort renaissait dans un nouveau taureau, reconnu par les prêtres à certaines marques distinctives. Source : larousse.fr

Serpent maléfique, dans la mythologie de l'Égypte antique.  Incarnation des forces qui mettent perpétuellement en danger l'équilibre de l'univers, il habitait dans les cieux et, chaque matin, il attaquait la barque solaire qui sortait du monde nocturne.  Vaincu par Seth, il disparaissait pour recommencer le lendemain. Il symbolisait ainsi la menace permanente d'un Mal difficilement repoussé mais jamais détruit de façon définitive. Source : larousse.fr

Déesse égyptienne à tête de chat, dont le lieu de culte principal était la ville de Bubastis. Source : larousse.fr

Très ancienne divinité de la mythologie égyptienne.  L'un des plus anciens systèmes théologiques élaborés par les prêtres de l'ancienne Égypte fut celui de la ville d'Héliopolis. Là, le démiurge était Atoum, « Celui qui vint à l'existence par lui-même ».  Son nom semble le rattacher à l'idée abstraite de totalité dont il était peut-être une personnification. Ainsi, il est remarquable qu'Atoum ne soit jamais représenté autrement que par un homme. Mais il fut rapidement identifié au dieu-Soleil Rê et, dans l'effort de systématisation des prêtres, il devint « Celui qui a accompli son temps » : le soleil couchant.  De plus, d'après les légendes, les premiers dieux souverains d'Égypte furent les membres de l'Ennéade d'Héliopolis, à l'origine de laquelle se trouvait précisément Atoum ; c'est ainsi qu'il devint le prototype du roi sage, ayant achevé tranquillement son règne, auquel les rois d'Égypte postérieurs aimèrent se comparer. Source : larousse.fr

Dieu égyptien du disque solaire.  Il prit avec Aménophis III une grande importance, sans doute en réaction contre l'emprise du clergé d'Amon. Il fut érigé en dieu unique par Akhenaton (Aménophis IV), mais son culte exclusif fut ensuite abandonné. Source : larousse.fr

Ces génies sont identifiés, depuis l'époque des Textes des Pyramides, comme étant les fils d'Horus. Associés à une déesse et à un point cardinal, ils protègent les organes momifiés. À partir de la fin de la XVIIIe dynastie, les bouchons des vases canopes sont modelés à leur image. Source : Egyptos.net

Déesse de l'Égypte ancienne, dont le nom signifie « Demeure d'Horus » (le Soleil).  D'abord déesse du Ciel qui avait enfanté le dieu Horus, elle avait été identifiée à l'une des vaches célestes. Elle apparaît coiffée de deux cornes en forme de lyre enserrant le disque solaire. Déesse maternelle, elle accueille les morts, mais elle est aussi déesse de la Beauté et de l'Amour. Son grand temple de Dendérah présente encore des ruines imposantes. Source : larousse.fr

Dieu-faucon de l'Égypte ancienne, aux attributions et aux lieux de culte multiples.  Dans l'idéologie ancienne, Horus est confondu avec le ciel ou assimilé au Soleil (disque solaire flanqué de deux grandes ailes [Edfou]). Adoré à Hiéraconpolis, il est porté par le destin des princes de la ville, unificateurs de l'Égypte vers 3200. Son nom demeurera le premier de la titulature royale durant plus de 3 000 ans. Source : larousse.fr

Dieu égyptien, personnifiant la Terre.  Il est représenté dans les peintures tombales comme un homme allongé sur le sol. Source : larousse.fr

Nom égyptien du Nil considéré comme un dieu de la Fécondité.  Hâpî est figuré comme un être androgyne, ventre replet, poitrine aux seins gonflés et pendants, présentant sur ses bras étendus des fleurs de lotus et des poissons. Source : larousse.fr

Déesse égyptienne.  Isis était, en tant que déesse-reine, la compagne du dieu-roi Osiris. La légende d'Isis, rendant la vie sur terre à Osiris, et concevant de lui un fils, Horus l'enfant, qui succéda à son père, fut très populaire. Associée à Osiris dans tous ses temples, Isis eut la première place dans ceux de Bouto, de Coptos, de Philae. À l'époque tardive, Isis et Hathor furent confondues en une seule divinité. Protectrice des mères et des enfants, gardienne de la maison, Isis était aussi une grande magicienne.  Le culte d'Isis fut tôt répandu et adopté hors d'Égypte. À l'époque hellénistique, la déesse acquit des caractères proprement gréco-romains, se confondit avec Déméter et s'associa à Zeus-Sérapis. Sous l'Empire romain, des temples d'Isis s'établirent en Gaule, en Espagne, sur le Rhin et le Danube, et les fidèles se recrutèrent en grand nombre parmi les légionnaires. Source : larousse.fr

A l'origine divinité lunaire dont le nom signifiait « le voyageur » et qui luttait contre les forces des ténèbres aux côtés de pharaon. Dans la triade de Thèbes, il est considéré comme le fils d’Amon et de Mout.  Tardivement, il devient un dieu guérisseur connu sous le nom de « Khonsou le Conseiller ». Le Ir (la vue) lui est parfois associé. Source : Egyptos.net

Dieu symbolisant le soleil du matin, la renaissance quotidienne de Rê. Son nom signifie «devenir». Originaire d'Héliopolis il est représenté sous la forme d'un scarabée. Il est assimilé à Osiris dans le tableau central de la chapelle du tombeau de Pétosiris. Source : Egyptos.net

Divinité du panthéon égyptien, symbole de la Vérité et de la Justice ; elle était représentée comme une femme, portant sur la tête une plume d'autruche. Source : larousse.fr

Divinité de l'Égypte ancienne.  Le nom de cette déesse, « Celle qui aime le silence », rappelle son environnement favori : la montagne thébaine, que ses dévôts surnommaient « la Cime », à l'écart de l'agitation bruyante de la vallée du Nil. Elle était adorée par les ouvriers de la nécropole royale de Deir el-Medinèh, était représentée sur de nombreux ex-voto sous la forme d'un serpent à tête de femme. Source : larousse.fr

Mout a engendré le dieu lunaire Khonsou et symbolise les valeurs maternelles. Déesse dangereuse, elle se transforme en lionne aux griffes acérées, mais sait aussi, drapée en vautour, veiller sur les hommes et leur redonner la vie. Elle est la déesse vautour du sud de l'Égypte.  Dans la triade de Thèbes, elle est la mère de Khonsou et l'épouse d'Amon. Elle a l'aspect de Sekhmet, mais plus généralement celui d'une femme coiffée de la couronne blanche ou d'un vautour. Source : Egyptos.net

Antique divinité vénérée à Coptos et à Panopolis et assimilée à Amon de Thèbes. Dieu de la fécondité et à caractère solaire, à l’origine il apparaît comme fétiche. Par la suite, il prend un aspect humain, avec des caractères chrysaliformes.  Il était considéré comme dispensateur du pouvoir sexuel, ainsi que comme dieu de la pluie, donnant l’énergie nécessaire à la croissance du blé. Il était encore le seigneur des terres étrangères et du désert oriental et le protecteur des nomades. Son animal sacré était le taureau blanc. Source : Egyptos.net

Ancienne déesse de la ville de Saïs dans le Delta du Nil, elle est représentée comme une femme coiffée de la couronne de Basse-Égypte surmontée de ses symboles : un bouclier avec un arc et deux flèches entrecroisées.  Dès la haute époque, elle était une guerrière qui, repoussant de ses flèches les puissances malfaisantes, protégeait Osiris et le roi mort, et qui veillait sur le sommeil du défunt en compagnie d'Isis, de Nephtys et de Selqet.  Mais elle fut aussi une déesse créatrice dont la célébrité fut éclipsée par celle des autres dieux qui avaient la faveur des pharaons. Au viie siècle avant J.-C., les princes de Saïs accédèrent au trône d'Égypte, et Neith retrouva son prestige. À Esnèh, les textes en font une démiurge, venue à l'existence d'elle-même, génératrice des dieux primordiaux et du Soleil. Sous l'aspect de la vache Ihet, elle porte Rê entre ses cornes et le fait émerger de l'élément liquide. Source : larousse.fr

Nefertoum symbolise le lotus primordial duquel serait issu le soleil selon la cosmogonie d'Hermopolis. Dans les Textes des Pyramides, il est "le bouton de lotus aux narines de Rê". Introduit dans la triade memphite comme fils de Ptah et de Sekhmet, il peut prendre l'aspect d'un lion ou d'un homme à tête de lion. Il est alors le gardien des frontières orientales de l'Égypte. Source : Egyptos.net

Elle est la fille de Nout et de Geb, et la sœur de Osiris, de Seth et d'Isis. Elle aida sa sœur Isis à ressusciter son frère-époux Osiris.  Avec Isis elle était l'un des deux « milans » ou oiseaux hurleurs qui semblaient émettre des lamentations funèbres. Protectrice des morts.  Elle est la gardienne d'un des quatre vases canopes renfermant les viscères du défunt : le vase à tête de Babouin qui contient les poumons Source : Egyptos.net

Déesse-vautour, patronne de la ville de Nekheb (aujourd'hui el-Kalb), protectrice de la Haute-Égypte, elle était avec Ouadjet, la déesse-cobra de la Basse-Égypte, une des deux déesses tutélaires du pays.  Elle est représentée comme une femme à tête de vautour ou, le plus souvent, sur les bas-reliefs, comme un oiseau planant au-dessus de la tête du roi, une aile étendue, l'autre pendante. Au plafond des temples, son image gravée en série étendait sa protection sur les lieux sacrés Source : larousse.fr

Dieu du panthéon égyptien, juge des morts, fils de Geb et de Nout, frère de Seth, frère et époux d'Isis.  Il est représenté comme un homme, au corps étroitement gainé dans un vêtement collant, la tête coiffée d'une haute mitre blanche flanquée de deux plumes, les bras croisés sur la poitrine et tenant le sceptre et le flagellum ; ses chairs étaient souvent peintes en vert, car il incarnait, à l'origine, les puissances végétantes de la nature.  Vraisemblablement originaire du Delta, son culte se répandit assez vite en Égypte : à Busiris, il supplante le dieu-roi Andjty ; dans le Delta, il s'associe à Isis et Horos ; à Héliopolis, il s'allie avec le puissant dieu Rê dans le cadre de l'Ennéade ; à Memphis, il supplante le dieu funéraire Sokaris et s'allie avec Ptah ; à Abydos, il assimile Khentiimentiou (dieu de la nécropole). Source : larousse.fr

Dans l'Ogdoade d'Hermopolis, Nounet était le doublet féminin de Noun qui incarnait l'infinité liquide. Source : Egyptos.net

D'abord nom servant à désigner le Soleil en égyptien, puis nom le plus usuel du dieu solaire, premier dieu du panthéon égyptien.  Représenté sous forme d'un homme à tête de faucon, il porte sur la tête le disque solaire. À Héliopolis, il est le créateur du monde. Il accomplit en barque son cycle quotidien : le jour, sur le Nil céleste, la nuit sur le Nil souterrain. Avalé chaque soir par sa mère Nout, il renaît le matin, éternellement jeune et fort. Râ, dieu d'État, affirma sa supériorité dès la IVe dynastie. À partir de Khephren, les rois (« fils de Râ ») se réclamèrent de sa filiation. Au Moyen Empire, Râ fut associé avec le dieu de Thèbes, Amon (Amon-Râ). Source : larousse.fr

Divinité égyptienne du ciel, considéré comme l’épouse et la soeur jumelle de Geb (la terre), dieu de la terre et la fille de Chou (l'air) et de Tefnout (l'humidité). Mère des étoiles et du soleil que selon le mythe elle engendre chaque matin et dévore le soir.  Selon la cosmogonie d'Héliopolis, jaloux de leur union, Chou avait séparé Nout et Geb pour une durée de 360 jours. Nout réussit à gagner aux dés contre Thot, le dieu du temps, cinq jours supplémentaires (les jours épagomènes), qui firent passer le calendrier de 360 à 365 jours. C'est durant ces cinq jours supplémentaires qu'elle s'unit à Geb et donna naissance à Osiris, Seth, Isis et Nephtys. Certaines légendes disent qu'elle enfanta Horus le cinquième jour, mais la légende communément admise fait d'Osiris et d'Isis les parents d'Horus.  Lorsqu'elle était représentée sortant à moitié des feuillages d'un sycomore (qui est son arbre symbolique) pour donner à boire aux morts, elle symbolisait la mère qui rend la vie aux morts.  Parfois elle avait l’aspect d’une génisse et, à une époque tardive, elle apparaissait comme déesse funéraire sur les sarcophages. Source : Egyptos.net

L'oeil d'Horus complet. Dans la mythologie, il avait été endommagé par Seth et guéri et complété par Thot. Il désignait le disque lunaire dans son intégrité. Source : Egyptos.net


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