Les Égyptiens ont été les premiers à utiliser des colonnes.
La plupart de leurs constructions étaient en toiture plate, soutenues par des colonnes. La plupart du temps, ces colonnes étaient gravées ; elles racontaient une histoire. Les sculptures étaient réalisées avec des outils en cuivre.
Les colonnes étaient réalisées pour la plupart en blocs de granite empilés. Ils utilisaient plus de colonnes que le poids du plafond en nécessitait : les historiens de l'architecture nomment cette particularité la stylophilie.
De forme particulière, les colonnes égyptiennes présentent un socle arrondi vers le haut, un fût représentant une tige florale plus ou moins stylisée et un chapiteau.
Cependant d'autres types existent, comme les colonnes fasciculées, aux nombreuses faces.
On distingue plusieurs types de chapiteaux :
le chapiteau palmiforme est, comme son nom l'indique, à forme de palmes qui s'élargissent en hauteur, utilisé dès les premières dynasties, il subsiste jusque pendant la période ptolémaïque ;
le chapiteau lotiforme, en forme de lotus ;
le chapiteau papyriforme ouvert représente une fleur de papyrus à bouton ouvert, son utilisation n'est certes pas anodine, puisqu'elle caractérise les lieux avec suffisamment de lumière (cours, claustras des salles hypostyles) ;
le chapiteau papyriforme fermé représente un bouton de papyrus fermé et est plus généralement l'apanage des lieux plus sombres, plus mystérieux, donc plus sacrés ;
le chapiteau composite. Apparu principalement pendant la période ptolémaïque, il se compose de différents éléments d'origine différente. D'une très grande diversité, il permet à certaines salles hypostyles de posséder des chapiteaux tous différents.
Les bâtiments non encore terminés qui sont parvenus parmi nous nous permettent d'affirmer qu'une colonne était tout d'abord dégrossie et son chapiteau esquissé avant que les tailleurs plus expérimentés ne viennent effectuer un travail de précision.
Source : Wikipédia