Pharaons ...
- Stéphanie S.
- 8 oct. 2018
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Narmer (ou Ménès) :

Fondateur de la nation égyptienne. Aux environs de 3 000 av. J-C lui, qui, venu du Sud, conquiert le Nord et réalise la réunion des Deux Terres : la Haute et la Basse Egypte. Il est incontestablement le souverain qui a donné à l'Egypte ancienne l'impulsion qui va la mener vers la puissance et la prospérité. En revanche, on connaît infiniment peu de chose sur le roi ni son épouse. On suppose que son fils Athôthis, qui était médecin et grand prêtre, aurait succédé à son père, mais sans aucune certitude. Quand à la mort du souverain, elle serait survenue au cours d'une partie de chasse. Il serait décédé à 62 ans, victime d'un hippopotame.
Khéops, Khéphren, Mykérinos :

Trois noms de pharaons qu'il est difficile de dissocier. Et il est vrai que leurs règnes tiennent, pour ainsi dire, dans un mouchoir de poche. Il s'écoule en effet moins de cent ans entre l'arrivée sur le trône du premier et la mort du troisième. Et pourtant, au cours de cette période, il a été érigé sur la terre d'Egypte trois réalisations grandioses qui défient l'éternité : les pyramides de Gizeh.
Pépi II :

Selon la tradition, ce pharaon aurait régné plus de 90 ans. Son règne est en tout cas un pivot. Celui qui fait passer l'Egypte de la prospérité de l'Ancien Empire au chaos de la première période intermédiaire. Il accéda au trône à l'age de six ans succédant ainsi à son père Pépi Ier. Le royaume est alors à son apogé, l'un des plus puissants du monde . Memphis est alors la capitale de l'Egypte. Le pouvoir royal s'affaiblit au cours des années, la longueur du règne et le vieillissement du souverain ne vont qu'aggraver le phénomène. Certaines provinces plus riches que d'autres acquièrent une sorte d'autonomie qui morcelle et réduit de plus en plus l'importance du pouvoir central. A la mort de Pépi II, l'Ancien Empire est en train de sombrer.
Montouhotep II :

Prince de la XIe dynastie originaire de Thèbes, il restaure l'unité de l'Egypte qui a connu des troubles et des famines au cours de la Première Période Intermédiaire. Il inaugure le Moyen Empire.
Sésotris Ier :

Deuxième pharaon de la XIIe dynastie, est dans la grande tradition des pharaons bâtisseurs et administrateurs qui firent la gloire et la prospérité de la civilisation égyptienne. Son règne s'illustre par une période de paix et de prospérité. Il livra une guerre victorieuse contre les Lybiens et alla livrer bataille jusqu'en Asie. Mais c'est surtout par son génie d'administrateur et ses talents de bâtisseur que le pharaon marqua son règne. L'Egypte lui doit de nombreux temples, édifices et lieux de culte à Licht, sa capitale, à Karnak, à Abydos et à Héliopolis. Il donna le départ à ce qui allait devenir la somptueuse oeuvre architectural du Moyen Empire.
Ahmosis :

Il fonde la XVIIIe dynastie, laquelle ouvre sur le Nouvel Empire. C'est un pharaon peu connu et qui n'occupe pas une place éminente dans la lignée des monarques égyptiens. Pourtant il est celui qui a libéré l'Egypte du joug d'une occupation étrangère particulièrement pesante, celle des Hyksôs.
Hatchepsout :

Fille de Thoutmosis Ier n'assura pas seulement l'intérim entre deux règnes, elle assuma le pouvoir. Lorsqu'elle a dix-huit ans, on la marie à son demi-frère, Thoutmosis-Aakhéperenrê. A la mort de Thoutmosis Ier, le jeune Thoutmosis-Aakhéperenrê succède au roi sous le nom de Thoutmosis II et Hatchepsout devient alors grande épouse royale. Le règne du jeune roi dure peu. Il meurt dans sa troisième année de règne. Le trône est vacant. En plus des deux filles qu'il avait eues avec sa grande épouse, Thoutmosis II avait eu un garçon avec une concubine. Ce garçon, qui est à la fois le beau-fils et le neveu d'Hatchepsout, est le futur Thoutmosis III. Mais il n'a que cinq ans et n'est pas en âge de régner. C'est donc Hatchepsout qui assure la régence, tout en affirmant gouverner selon les volontés du jeune roi. C'est alors qu'elle décide de devenir reine et de se faire couronner, sans pour autant nier la présence du jeune roi. Dès lors, la reine a gagné le droit d'arborer la longue barbe postiche dont seul le roi peut orner son visage. Son règne coïncide avec une période de paix et de prospérité, elle encourage l'agriculture et le commerce. Elle veille sur l'architecture et attache son nom à des réalisations grandioses : Karnak ( 4 obélisques et plusieurs chapelles), à Bouhen en Nubie ( temple à la gloire d'Horus), mais son plus grand chef d'oeuvre reste le temple de Deir el-Bahari.
Aménophis III :

Il fut un très grand roi. Son règne dura un peu moins de 40 ans environ.Il est un souverain riche lorsqu'il commence son règne le trésor royal est plein à ras bord. Le Nouvel Empire a alors atteint son apogée.Cette prospérité est principalement due au commerce, qui fonctionne à merveille.Il est aussi un grand bâtisseur. Son chef d'oeuvre, est le temple d'Amon à Louxor. Quant aux impressionnants colosses de Memnon, ils sont tout ce qui reste du temple funéraire du souverain.
Aménophis IV - Akhénaton :

Septième souverain de la XVIIIe dynastie, Aménophis IV - Akhénaton impose à l'Egypte sa plus audacieuse réforme religieuse. Le culte d'Amon est aboli au profit de celui d'Aton. Avec son épouse, la reine Néfertiti, il crée une nouvelle capitale : la cité d'Akhetaton "l'horizon d'Aton". On se sait pas trop comment se termine le règne d'Akhénaton. Qu'est devenue sa reine la belle Nefertiti ? A t-elle précédé son époux dans la mort ?
Toutankhamon :

La découverte de sa tombe en 1922, a placé sous l'actualité un très jeune pharaon au règne éphémère. En fait, on ignore à peu près tout du nouveau héritier de la puissante XVIIIe dynastie, fondatrice du Nouvel Empire. Un fait en revanche, est indiscutable : le pharaon est mort jeune. On suppose que sa mort survint soudainement, car sa tombe, dans la Vallée des Rois, n'était pas prête. Un petit tombeau fut aménagé et décoré en toute hâte.
Ramsès II :

A la fois homme de guerre qui sut instaurer la paix et bâtisseur qui donna une parure monumentale au pays, il est l'une des figures les plus illustre de l'histoire égyptienne. En 1285 av. J-C, devant Kadesh, dans le nord de la Syrie, a lieu la rencontre entre l'armèe du pharaon et celle du roi hittite Mouttawali. Les Hittites ne seront pas battus, toutefois il semble préférable au pharaon de donner désormais la priorité à la diplomatie plutôt qu'aux armes. Il met à profit cette paix pour donner libre cours à sa passion pour l'architecture : Louxor, Karnak, Abydos, Abou-Simbel, Tanis, Memphis, Héliopolis, Pi-Ramsès. Ramsès II meurt à 83 ans, ce qui, pour l'époque est exceptionnelle. Monté sur le trône à 16 ans, il a donc régné 67 ans.
Ramsès III :

Son règne ne fut pas de tout repos, fils du pharaon Setnakht, il sait évaluer les forces de l'ennemi, peser les situations et faire face aux dangers. Il marche d'abord contre les Lybiens, qu'il sait les plus faibles. La cuisante défaite qu'il leur inflige laisse entre les mains de ses soldats un très grands nombre de prisonniers. Les Lybiens battus, le souverain peut se retourner contre les autres envahisseurs. Ceux-ci attaquent à la fois sur terre et sur mer. Ils sont redoutables. Rien ni personne n'a encore pu les arrêter jusque-là. Le choc qui se prépare sera terrible et le souverain de l'Egypte sait qu'il joue l'avenir de son pouvoir, de son empire et de son peuple. Ramsès III prend personnellement la tête de son armée. La bataille s'engage. Quels que soient leur nombre et leur fougue, les ennemis ne parviennent pas à battre sur terre les forces égyptiennes qui tiennent solidement les frontières de Palestine. En revanche l'issue du combat risque d'être plus incertaine sur l'eau. Les envahisseurs ont en effet imaginé de pénétrer à l’intérieur du pays en empruntant les bouches du Nil. Or, si les Égyptiens sont d'habiles navigateurs fluviaux, ils n'ont pas à proprement parler une marine de guerre. Là encore, Ramsès III montre ses capacités d'organisateur et de stratège. Tout ce qui flotte, des galères royales aux plus modestes barques de pêcheurs, est réquisitionné et massé aux différents points stratégiques du delta. Chaque embarcation emporte à son bord un détachement d'archers avec leurs arcs et leurs flèches. De véritables murailles flottantes barrent toutes les voies navigables menant vers le pays. C'est à elles que se heurtent les ennemis sur lesquels s'abat une pluie serrée de flèches et de javelots. C'est une victoire éclatante. A la fin de sa vie une conspiration au sein de son harem est révélée, de nombreux membres de son entourage dont des hauts dignitaires et membres de la cour y sont mêlés. La justice passe. Des condamnations à mort et des peines d'exil sont prononcées. Le mystère plane sur la mort de Ramsès III dont la disparition semble en effet se situer précisément au moment de ce procès.
Sources : Mystère des dieux de l'Egypte - Edition Atlas
l'ABCdaire des Pharaons - Flammarion