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Stéphanie S.

Quand le hasard fait bien les choses ...


En 1925, un photographe voulant installer son trépied en face de la Grande Pyramide, arracha un morceau de plâtre qui bouchait une ouverture découpée dans le roc. Les archéologues présents déblayèrent le plâtre et quelques pierres pour dévoiler en partie un puits de 30 mètres qui menait à une tombe.

Georges Reisner

Lorsque Georges Reisner, l'archéologue américain qui travaillait sur les pyramides pour l'université d'Harvard et le musée de Boston, eut été averti de la découverte, il ordonna à l'équipe sur place de stopper tout investigation jusqu'à ce qu'il puisse arriver des Etats-Unis pour conduire lui-même la fouille.

Le 26 juillet 1926, il commença à sortir le contenu de la tombe : un magnifique mobilier funéraire, qui avait appartenu à la reine Hétép-Hérès, mère du roi Khéops.

Le passage des 4500 ans avait cependant laissé une profonde marque. Non seulement les objets reposaient pêle-mêle par suite de leur effondrement mais aussi étaient dans un tel état de délabrement que Reisner eut besoin de 321 jours de travail pour les sauver et les sortir.

A la fin de la fouille, l'archéologue avait rempli 1701 pages de dessins, plans et notes et pris 1057 photographies, le tout si détaillé que les restaurateurs n'eurent aucun mal à reconstituer les pièces à partir des morceaux grands ou petits.

Mais cette tombe recèle un mystère, bien que les viscères de la reine soient dans un coffre scellé encore dans le liquide d'embaumement, son sarcophage était vide.

Source : "Egypte : terre des pharaons", édition Time Life.


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