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  • Photo du rédacteurStéphanie S.

La « Pierre de Palerme »

Dernière mise à jour : 19 sept. 2023


Le plus grand fragment du monument est à Palerme depuis 1866, il avait été acquis par un collectionneur Italien F.Gaudiano qui en fit don au musée en 1877. Son contenu est publié pour la première fois en 1902 par Johan Heinrich Schäfer.


Vers 1903, deux nouveaux fragments sont découverts. En 1910 le musée du Caire les achète au marché noir des antiquités avec un quatrième. Un avait été utilisé comme butoir de porte, ce qui l'a endommagé et effacé une partie importante.


En 1916 un cinquième fragment est trouvé par Georges Daressy, qui fouillait le sebakh (Terme utilisé pour décrire des matériaux organiques décomposés qui peuvent être utilisés à la fois comme engrais agricole ou comme combustible) sur le site archéologique de Memphis.


Ce sera le seul trouvé lors d'une fouille. En 1914, Sir William Matthew Flinders Petrie fait l'acquisition, au marché des antiquités, d'un sixième fragment bien conservé sur ses deux faces, provenant peut-être d'El-Minieh. Il se trouve depuis 1963 à l'University College de Londres, auquel Petrie l'a donné. Enfin, en 1963, un fragment supplémentaire, dont l'origine n'est pas connue, a été acquis au marché des antiquités par Françoise De Cénival et se trouve à aujourd'hui au musée du Caire.


Ce document fragmentaire comporte, gravé sur une plaque de pierre noire, une séries de cases rectangulaires verticales qui forment des registres horizontaux. Chaque case correspond à une année et note dans sa partie supérieure un événement marquant, en dessous la hauteur de la crue du Nil. Il s'agit généralement d'événements d'ordre cultuel (la célébration d'une fête, la consécration d'une statue, etc.) ou d'ordre militaire (une bataille). Chaque entrée est associée au nom du roi régnant. La pierre de Palerme recouvre une période d'au moins six siècles, mais le décompte des années du premier roi historique (Aha) est précédé d'une ligne de rois (sans indication d'années de règne) dont les noms sont inconnus par l'archéologie. Cette première ligne reflète peut-être simplement la conscience d'une époque « préhistorique », au-delà de l'installation d'un état et d'une administration unifiés.


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